

C'est en 1981 que G.e. Massenez commercialise la première "Poire Prisonnière en eau de vie".
Le mythe de la poire captive dans la bouteille de liqueur était né.
Le hasard lui avait fait découvrir un producteur de fruits, Didier Alleaume, à quelques kilomètres de la distillerie, dont la famille fermait chaque année, quelques poires en cruches pour le plaisir de rares privilégiés.
Très vite, l'idée d'associer poires et spiritueux m'a semblé intéressante.
Massenez et Alleaume ensemble, ont décidé de tenter l'aventure de "Poire Prisonnière en eau de vie".
Comment la poire a-t-elle été introduite dans la carafe ?
Dès le mois d'avril, les poiriers se couvrent de fleurs blanches et roses.
En mai, l'embryon du fruit se forme au cœur de la fleur fanée.
Les fruits non fertilisés se détachent et tombent après la floraison.
Seuls 5% des embryons deviendront pomme.
Attendre fin mai pour introduire les jeunes fruits dans la carafe, c'est courir le risque que le goulot soit trop serré.
L'introduire trop tôt est sûr d'échouer !
La difficulté est de déterminer le moment exact où il faut suspendre la cruche sur la branche et introduire la petite poire qui poussera au cours de l'été.
Fin septembre, la carafe est détachée de l'arbre ;
La poire à l'intérieur de la bouteille est soigneusement nettoyée et remplie d'eau-de-vie de poire distillée Massenez.
Durant les longs mois de macération, la valeur gustative de la poire s'ajoute à celle du distillat.
Le distillat issu de cette union est une liqueur de poire renforcée.... très bonne, corsée, longue.
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